L'impact de la crise énergétique française sur le secteur de la construction

L’impact de la crise énergétique française sur le secteur de la construction

L’impact de la crise énergétique française sur le secteur de la construction

Les zones industrielles risquent de subir des coupures de courant en raison de la crise de l’énergie en France, les secteurs de la construction sont également à risque.

En France, il est à l’ordre du jour que 14 zones industrielles majeures risquent de ne pas être électrifiées pendant les mois d’hiver en raison de la coupure de l’approvisionnement en gaz naturel par la Russie en Europe et de la maintenance de près de la moitié des réacteurs nucléaires.

Selon la presse française, alors que les travaux de maintenance se poursuivent dans 24 des 56 réacteurs nucléaires du pays, il existe un risque que l’électricité produite ne puisse pas répondre à la demande en cas de températures plus froides.

Pendant la période hivernale, lorsque l’on s’attend à ce que les réseaux électriques soient surchargés, des interruptions intermittentes allant jusqu’à deux heures par jour sont prévues, bien que celles-ci ne s’étendront pas sur le long terme selon les déclarations.

Les usines et l’industrie de la construction fermées en raison de la crise de l’énergie en France.

En raison de la récente augmentation des prix de l’énergie, certaines usines en France ont dû fermer et certaines d’entre elles se sont retrouvées dans une situation très difficile.

La hausse des coûts de l’énergie affecte non seulement le public, mais également certaines usines, les lieux de divertissement et les commerçants. Certaines usines doivent fermer, tandis que d’autres doivent interrompre leurs activités.

L’industrie de la construction est également touchée en raison de la fermeture d’usines et de la hausse des coûts de l’énergie.

Les usines de matériaux de construction touchées par l’aggravation de la crise énergétique.

Le géant français du verre Duralex a annoncé la suspension de sa production pendant 5 mois en raison de l’aggravation de la crise énergétique.

Dans le même communiqué, il a été mentionné que le producteur d’acier LME arrêtera la production de ses usines du nord à partir du 31 décembre, que la production d’Arc France a diminué de moitié et que l’activité d’ArcelorMittal a été ralentie.

Les entreprises de construction sont menacées comme les autres entreprises.

L’entreprise de fonderie, Le Bronze-Alloys, située à Custines près de Nancy, a décidé de fermer le 16 septembre. Les déclarations selon lesquelles « des dizaines de milliers de petites et grandes entreprises dépendant d’une consommation énergétique intense présentent un risque de fermeture » ont attiré l’attention.

Selon les communiqués, il a été déclaré que 42% des 22 000 membres de laFédération desEntreprises etEntrepreneursde France (FEEF) s’attendent à ce que leurs revenus de fin d’année diminuent de plus de 30%, et sur la base des enquêtes menées auprès des membres de la Confédération Générale des Petites et Moyennes entreprises, 150 000 entreprises sont menacées.

Le communiqué expose l’exemple de la facture de gaz naturel d’Arc France, atteignant 75 millions d’euros en 2022. Celle-ci a quadruplé l’an dernier, alors même que ses commandes avaient diminué, et que le coût du gaz, qui représentait 10 % du prix d’un produit, atteignait désormais 40 pour cent.

En raison de la crise énergétique, les entreprises ont fait appel à l’aide.

Le ministre français de l’Industrie, Roland Lescure, a déclaré lors d’une conférence de presse que 350 entreprises se trouvent dans une situation difficile en raison des coûts énergétiques et que celles-ci ont demandé de l’aide à Bercy. Celui-ci a déclaré que le nombre exprimé n’était que la pointe de l’iceberg.

Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a déclaré que la hausse des prix de l’énergie fait peser un grand risque sur l’industrie française.

Les secteurs de la construction les plus touchés par la crise énergétique.

Les secteurs les plus touchés par la hausse des prix de l’énergie sont les secteurs de l’aluminium, du verre, de l’acier et du ciment.

Dans une interview sur le sujet, il a été mentionné qu’une usine qui emploie 141 personnes et produit plus de 650 000 tonnes de ciment risque de fermer ses opérations à court terme en raison de la récente forte augmentation des prix de l’énergie.

Les filières électro-intensives représentent un secteur important pour le développement des régions en France, tout en contribuant au leadership du pays dans le domaine des matériaux de construction.

Que dit le président de la CAPEB, Francis Voelin?

À la question « Comment va le moral des patrons du BTP ? », le président de la CAPEB Francis Voelin a souligné que le moral n’est pas au beau fixe.

Francis Voelin, Président de la CAPEB, à la question « Quel genre de démarche suivez-vous lorsque vous présentez une offre de prix à vos clients ? » ; celui-ci mentionne que l’acompte doit être prélevé immédiatement afin de fixer le prix et que la matière première doit être achetée dès réception de l’acompte.

Les références

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/crise-energetique-les-entreprises-de-la-metallurgie-en-premiere-ligne-1295860

https://www.lemoniteur.fr/article/la-crise-energetique-pourrait-faire-reculer-de-10-la-production-industrielle.2229817

https://www.senat.fr/ questions/base/2022/qSEQ221003328.html

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/la-nouvelle-eco-1662383654